Public sénat
« Temps de parole, publication des parrainages, comptes de campagne, un peu plus d’un an avant la prochaine élection présidentielle, deux propositions de loi relatives à la « modernisation » des règles applicables au scrutin provoquent la colère « des petits partis ».
Cela avait été un casse tête. Au moins pour 9 directeurs de rédaction de grandes chaines TV et Radio qui en février 2012 avaient pris la plume pour demander à Jean-Louis Debré président du Conseil Constitutionnel de raccourcir la période d’égalité de temps de parole des candidats à la présidentielle. La règle actuelle fixant à 5 semaines avant le premier tour une égalité stricte de temps de parole était jugée « problématique « et « contre productive ».
Avant son arrivée place Vendôme, alors président PS de la commission des lois de l’Assemblée nationale, Jean-Jacques Urvoas avait lui écouté les desiderata éditoriaux et fait passer en décembre dernier deux propositions de loi relatives à la « modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle ». Examiné ce mercredi en commission des lois du Sénat, le rapporteur LR du texte, Christophe Béchu annonce ne pas avoir amendé ces nouvelles règles sur les temps de parole.
Les règles du CSA concernant les temps de parole
La période dite préliminaire débute à une date fixée par le CSA (généralement au début de l’année de l’élection) et s’achève la veille de la publication au Journal officiel de la liste des candidats. Elle est régie par le principe d’équité dans la répartition du temps de parole.
Et la période intermédiaire : étendue de la date de publication au Journal officiel de la liste des candidats à la veille de l’ouverture de la campagne officielle, soumise au principe d’égalité de temps de parole
La période de la campagne électorale démarre 2 semaines avant l’élection, gouvernée elle aussi par l’égalité stricte du temps de parole entre les candidats. Il en va de même pour l’entre-deux-tours.
Les temps de parole, le cauchemar des directeurs de rédactions en 2012
C’est donc cette période intermédiaire qui fut le cauchemar de certains directeurs de chaînes en 2012 car soumise au principe d’égalité de temps de parole. Or, lors du dernier scrutin présidentiel, elle a duré du 20 mars au 8 avril, ce qui a généré certains subterfuges comme la diffusion nocturne d’un discours de Jacques Cheminade ou autre Nathalie Artaud. Désormais, députés et sénateurs proposent que le principe d’équité gouverne. On peut ici s’interroger sur les critères d’un tel principe tels qu’ils sont définis dans le rapport de Jean-Jacques Urvoas.
Le principe « vague » d’équité
Le traitement équitable y est détaillé de la manière suivante : « la représentativité des candidats, qui sera notamment appréciée en fonction des résultats obtenus aux plus récentes élections par les candidats ou les formations politiques qui les soutiennent et en fonction des indications d’enquêtes d’opinion ». Sans oublier : « la contribution de chaque candidat à l’animation du débat électoral, afin de tenir compte du dynamisme propre à leurs campagnes respectives ». Bruno Cautrès, chercheur au Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po) s’interroge sur l’interprétation de tels critères. « De quels élections on parle là ? Des régionales, de la dernière présidentielle ? Du premier du second tour ? C’est très vague. Il est aussi fait mention de sondages, mais on sait qu’une étude d’opinion change en fonction de la date de sa réalisation. Ensuite, j’aimerais aussi savoir comment on se base pour tenir compte de la contribution de chaque candidat à l’animation du débat électoral. Est-ce que la vente de 100 000 exemplaires du livre de Nicolas Sarkozy est perçue comme une grosse contribution ? A contrario, comment évalue-t-on le travail de fourmi des petites formations politiques ? ». Pour le politologue cette proposition de loi risque d’être perçue comme « un arrangement entre gros partis et ne va pas améliorer la défiance des citoyens à l’égard de leurs dirigeants. Elle va aussi à l’encontre de la tradition gaulliste qui veut que sous la Vème République, une élection présidentielle est synonyme de rencontre entre un candidat et les Français et non entre les citoyens et un parti » rappelle-t-il.
Je me fait du souci pour les dirigeants car en verrouillant le pouvoir à leurs unique profit, ils risquent la juste colère du peuple. Si encore ils étaient là pour défendre la souveraineté de la France. Je préfère un dirigeant qui fait un putsch, et défend les intérêts de l’ETAT, que cette bande d’eurocrate qui trahissent la France.
Je pense que les Français commence tout doucement à comprendre la supercherie de notre soi-disant démocratie, la dictature de partie corrompu par l’oligarchie, c’est pas l’intérêt général de la France, mais le profit de la mafia financière qui compte, un système capitaliste financier qui à ruiné l’économie mondiale, et qui est en train d’agoniser.
Tout cela n’est plus que du théâtre, des mise en scène des slogans vide, ils n’ont plus aucun pouvoir, parce qu’ils ne détiennent, plus les outils essentiel de ce qui fait une nation, la monnaie, le contrôle de la législation, les frontières.
C’est débat télévise n’ont son qu’un disque rayé, qu’ils nous jouent tout les 5 ans depuis des décennie, c’est une comédie de figurant.
Comme les médias principaux sont aux ordres des grands partis du système, eux-mêmes aux ordres de l’europe, on s’arrange entre copains pour tuer la démocratie. Un vrai système fasciste.
Voilà une bonne mesure pour éviter tout risque d’un renouveau politique.
Maintenir la population dans un non-choix il faut qu’ils s’en donnent les moyens et… ils se les donnent.
Au nom de la démocratie bien évidemment. Mot qu’ils ont à la bouche en permanence mais qu’ils rejettent par le cul, voie naturelle d’évacuation de ce qui gêne et doit être explusé.