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La chancelière allemande était sous pression lundi au lendemain de la débâcle de son parti conservateur lors de régionales et de la percée des populistes, portés par une opposition croissante à la politique d’accueil des réfugiés d’Angela Merkel.
Celle qui dirige l’Allemagne depuis plus de dix ans doit s’exprimer à la mi-journée après que son parti, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), est arrivé deuxième lors des scrutins dans le Bade-Wurtemberg (sud-ouest) et en Rhénanie-Palatinat (ouest). En Saxe-Anhalt (est), si les conservateurs remportent le vote, ils sont talonnés par les populistes de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD).
Impulsée par Mme Merkel l’été dernier, la généreuse politique d’accueil des demandeurs d’asile –1,1 million en 2015– a été au coeur des débats électoraux, et les scores exceptionnellement élevés de l’AfD dans les trois régions (entre 12 et 24%) montrent l’étendue de la fronde contre elle.