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Environ 127 millions de personnes seraient concernées par une éventuelle libéralisation du régime de visas ce mercredi. Cela concerne la Turquie, l’Ukraine, la Géorgie et le Kosovo, et ce dans un contexte difficile dû à l’afflux de migrants.
Cette mesure, sur laquelle la Commission pourrait se prononcer dès le 4 mai, fait débat, l’Europe faisant face à un flot de migrants discontinu en provenance de Turquie. Ainsi, certains pays comme l’Allemagne et la France s’inquiètent d’un possible accroissement de ces flux en provenance de ce pays qui fait lui-même face à une lourde crise migratoire, et cela malgré l’accord conclu entre la Turquie et l’UE dans ce domaine. A cela s’ajoute la question des déplacés kurdes dans le Sud-Est du pays qui pourraient dès lors entrer dans l’Union sans visa.
Plus précisément, la Turquie, qui dispose d’une population de 75 millions d’habitants, se retrouverait avec un accès pour ses citoyens pouvant aller jusqu’à trois mois sans nécessiter de visa pour l’ensemble de l’espace Schengen.