Le « projet panique », arme fatale contre le « Brexit » ?

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Source : Capital

Brexit

Chute de la livre sterling, effondrement des Bourses et de l’immobilier… économistes et milieux d’affaires prédisent le pire pour le Royaume-Uni en cas de Brexit (sortie de l’Union européenne). De quoi faire réfléchir les Britanniques…

Brexit – Rester ou pas dans l’Union européenne ? C’est par la peur de l’inconnu bien plus que par une soudaine passion européenne que les électeurs britanniques pourraient décider de leur sort lors du référendum que David Cameron entend organiser, sans doute en juin, sur le sujet.

Si les réformes que le Premier ministre tente d’arracher aux Vingt-Huit ne suscitent guère l’enthousiasme outre-Manche, la crainte de voir la livre Sterling, les marchés boursiers et peut-être même l’immobilier s’effondrer, comme le promettent de nombreux experts, a de quoi faire réfléchir les Britanniques les plus téméraires.

C’est en agitant cette peur diffuse d’un lendemain qui déchante qu’en septembre 2014, la classe politique et les milieux d’affaires britanniques avaient réussi à préserver l’unité du Royaume-Uni, menacée par le référendum sur l’indépendance de l’Ecosse. Rob Shorthouse, directeur de campagne des partisans du maintien au sein du Royaume-uni, avait provoqué l’indignation des nationalistes en plaisantant sur le fait que sa stratégie électorale tenait en deux mots: « Projet peur ». Mais cela avait fonctionné. Dans les jours précédant le vote, les inquiétudes économiques avaient totalement pris le pas sur l’idéal politique.

Aujourd’hui, la même dynamique est à l’oeuvre en vue du référendum sur le maintien dans l’Union européenne, d’autant qu’un « Brexit » rouvrirait la boîte de Pandore de la partition du royaume, les Écossais ayant déjà promis de suivre dans ce cas leur propre chemin. Il y a une semaine, David Cameron a fait monter la peur d’un cran en laissant entendre à ses compatriotes qu’une sortie de l’UE se traduirait par un afflux massif des migrants bloqués à Calais par les contrôles d’immigration.

Les eurosceptiques ont crié au loup et dénoncé une « campagne de la peur ». Mais tout indique qu’ils n’ont pas fini de crier. Ces derniers jours, ce sont les milieux d’affaires qui se sont fait entendre en promettant des jours sombres aux Britanniques s’ils devaient se débrouiller seuls.

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Commentaires récents

  1. haha

    La peur element de contrôle de masse number one.. Savamment distilée par la presse sous contrôle avec la propagande à la place de prendre l’islande comme exemple… Alors qu’une sortie permetrait à l’angletaire de devenir une deuxieme suisse..

  2. bonfils

    Les Anglais vont avoir tout les privilèges pour les garder dans l’Union soviétique Européen, tandis que nous les Français on est englué dans se merdier jusqu’au coup, pour nous la seul solution est un sortie sans aucune concession et cela est sans alternative.
    L’Europe était une belle idée comme on nous l’avais proposé, mais on nous à menti dès le départ, cette Europe n’est qu’une colonie d’exploitation pour les oligarques cosmopolite, et notre modèle humaniste doit disparaitre, et remplacer par un modèle barbare US anglo saxon.

  3. contribuable

    bof l’euro existe depuis 2000 l’Europe depuis 1944 (sous commandement Américain). Il y aura un temps d’adaptation et de nettoyage mais après ça ira mieux. De toute façon si nous avons un crash de l’économie mondiale ou de l’économie Européenne nous serons dans une configuration bien pire. La sangsue Anglo-Américaine veut certainement vider l’Europe de toute sa substance avant le crash final.
    Donc il vaut mieux sortir avant que ce ne soit pire.

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