Numerama
Que vaut-il mieux faire lorsque l’on est en charge d’assurer la sécurité des concitoyens : conseiller de chiffrer ses données pour éviter qu’elles soient lues par des malfaiteurs, ou s’abstenir d’un tel conseil pour se donner les meilleures chances d’attraper les malfaiteurs ? Le FBI a choisi cette dernière option.
Avant, le FBI donnait de bons conseils aux citoyens américains pour protéger la confidentialité de leurs données. Mais ça, c’était avant. Comme le remarque Techdirt, le FBI a retiré de son site internet une page de fin 2012 encore visible dans l’Internet Archive, qui livrait toute une série de trucs et astuces pour éviter les malwares et les vols d’informations sur les mobiles, dont l’activation du chiffrement des données lorsqu’il est disponible.
« Selon le type de téléphone, le système d’exploitation peut proposer un chiffrement. Ceci peut être utilisé pour protéger les données personnelles de l’utilisateur en cas de perte ou de vol », expliquait à bon escient le FBI. La page recommandait également de protéger l’accès au mobile par un code de sécurité à saisir avant déverrouillage.
La page de conseils est restée longtemps en ligne, mais a été supprimée après que Techdirt a fait remarquer qu’elle entrait en pleine contradiction avec les propos du patron du FBI, qui s’énerve du chiffrement généralisé sous iOS et Android, et demande à avoir la possibilité de consulter le contenu d’un téléphone.
S’en est presque comique.
Le plus étonnant est d’écouter les conseils du fbi ! ! !