Le Monde
Des avions militaires français sont-ils présents dans le ciel libyen ? Oui. Mais pour l’heure, « il n’y a pas de décision politique pour intervenir en Libye », a indiqué, mardi 8 mars, le chef d’état-major de l’armée de l’air, André Lanata. En Libye, a précisé le général lors d’une rencontre avec la presse spécialisée, il y a « des missions de reconnaissance faites pour documenter ce théâtre ». Paris s’en tient pour l’heure à des opérations discrètes, voire clandestines. Et demain ?
Si la décision politique est prise, il faudra, selon ce haut gradé, dégager des moyens, car c’est la suractivité qui caractérise aujourd’hui l’armée de l’air française. Les opérations extérieures, articulées autour de l’arme aérienne au Sahel, en Libye et au Proche-Orient, s’ajoutent aux nouvelles mesures de protection du territoire national, renforcées depuis les attentats du 13 novembre 2015. Il faut aussi compter les missions de soutien à l’exportation du Rafale, l’armée de l’air étant partie prenante de la formation des nouveaux clients, Qatar et Egypte. Sans oublier la mission première de la dissuasion nucléaire.
« Avec cette sollicitation, exceptionnelle, dans la durée, l’armée de l’air est aux limites de ses possibilités », assure le général Lanata. Après avoir perdu 25 % de ses effectifs (18 400 emplois supprimés), 40 % de ses emprises et 40 % de ses avions de chasse depuis 2008, elle est autant « profondément transformée » que « profondément engagée », indique-t-il.
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Je ne veux plus entendre un seul de nos politiques véreux citer ou se placer en héritiers du Gaullisme : ils l’ont TOUS trahis !
Comme a dit De Villiers on parle bien de traîtres à la nation.
Mais la table reste bonne .