Le Figaro
Si la tendance observée depuis le début de l’année se prolongeait, la crise russe pourrait, toujours, selon l’étude, coûter à l’Allemagne, le pays européen le plus impacté, un peu plus de 1 % du PIB. La France pourrait perdre 0,5 % de PIB tandis que 150 000 emplois seraient menacés «à long terme». À l’échelle européenne, l’institut Wifo parvient à un impact de la crise russe considérable, qui pourrait menacer 1,9 million d’emplois et amputer le PIB européen de 80 milliards d’euros.
L’institut Wifo n’a pas seulement évalué l’impact de la baisse mais a aussi mesuré les effets sur le tourisme. Lors de la dernière saison hivernale, le nombre de nuitées de visiteurs russes à Paris a chuté de 27 %. Wifo chiffre le manque à gagner en matière de recettes touristiques à 185 millions d’euros pour Paris, par rapport à l’hiver 2013-2014.
Eckhard Cordes, le président du Comité pour les relations économiques avec l’Europe de l’Est, qui représente l’industrie allemande, juge le scénario pessimiste probable: «Le premier trimestre 2015 est un bon indicateur pour juger la situation. Jusqu’alors, nous avons été en phase descendante depuis le printemps 2014. Nous pourrions toucher le plancher maintenant. Mais nous ne le savons pas encore exactement.»
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