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Grèce : les sondages basculent en faveur du « oui »

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LE "NON" L'EMPORTERAIT EN GRÈCE, MAIS L'ÉCART SE RÉDUIT

En Grèce, c’est la question que tout le monde se pose : faut-il voter « oui » ou « non » au référendum de dimanche ? Les sondages, qui ont d’abord donné le « non » gagnant, évoluent très vite. Le dernier en date indique une victoire du « oui », en faveur des mesures d’austérité.

Le suspense reste total sur le référendum du 5 juillet. Pour rappel, celui-ci porte sur l’acceptation d’un nouveau plan d’austérité proposé par les négociateurs européens à la Grèce. Si ces douloureuses réformes sont acceptées, un nouveau plan d’aide européen sera déclenché pour permettre au pays de rembourser ses créanciers comme prévu.

Le gouvernement d’Alexis Tsipras est opposé à l’application de ces mesures d’austérité, et a appelé à voter « non ». Néanmoins, ce rejet de l’austérité conduirait à un arrêt de l’aide financière que le pays reçoit. La Grèce ferait ainsi probablement défaut sur les 3,5 milliards d’euros qu’elle doit à la BCE en juillet, après avoir fait défaut sur 1,6 milliards qu’elle devait au FMI le 30 juin. Un défaut auprès de la BCE pourrait poser des problèmes pour que le pays reste dans la zone euro.
Premiers sondages favorables au « non »

Le premier sondage a été rendu public le 1er juillet en matinée. Réalisé par l’institut ProRata pour le journal (de gauche) Efimerida Ton Synatkton, ce sondage donnait le « non » gagnant.

Néanmoins, les résultats montraient déjà une évolution rapide de l’opinion au sujet du référendum. Juste avant la fermeture des banques par le gouvernement Tsipras (28 juin), l’opinion s’affichait nettement en faveur du « non » (57% non, 30% oui, 13% sans opinion). Juste après la fermeture des banques (29-30 juin), le sentiment d’être au bord du chaos a poussé l’opinion davantage vers le « oui », mais le « non » restait gagnant (46% non, 37% oui, 17% sans opinion).

Le sondage allait plus loin. 86% des répondants ont ainsi déclaré qu’ils iraient voter dimanche. L’institut ProRata a également demandé aux sondés s’ils pensaient que le fait de tenir un référendum sur la question était une décision « juste » ou « erronée » de la part de Tsipras. 50% des répondants estimaient que cette décision était juste, alors que 38% pensaient le contraire.

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Commentaires récents

  1. LANKOUDU

    « OXI » c’est la seule réponse des GRECS qui leur assurera leur souveraineté !

  2. Pierre

    Malheureusement , on va voir la panique s’emparer des grecs dans la tourmente …La majorité n’ont pas le courage politique ni l’éducation nécessaire pour affronter le système. Et ça vaut pour tout les peuples. Ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez, ils risquent de voter « Oui » juste par peur d’un avenir incertain. C’est ce qui ce passe lorsque qu’on demande au peuple son avis sur l’économie, il n’en sait rien…parce qu’il n’y connait rien. On peut rêver d’une démocratie totale mais sur certains sujets comme l’économie, l’avis du peuple ne sert a rien… mais ça reste mon avis personnel.

    1. citoyen

      Pas besoin d’avoir fait math sup’ pour se dire que si tu fais un crédit que t’arrive pas a rembourser, tu vas pas en faire un nouveau pour payer l’ancien. Sinon tu vas prendre une douille. Et en plus ça correspond exactement aux habitude du FMI et de la troika, faire une dette irremboursable pour privatiser les services et les communs d’un état.

  3. bonfils

    C’est la seul solution pour les Grecques, se qui croit encore à un avenir dans l’Europe sont vraiment naïf, cela sera difficile bien sur mais avec un bon gouvernement ils sortiront rapidement de la merde, avec une reprise du contrôle de la monnaie national le gouvernement aura tout les atouts en main pour agir.

    1. Pierre

      Evidemment, je suis tout à faire d’accord avec toi, mais une majorité des électeurs n’ont pas forcement les bonnes notions pour comprendre le point de vue de gens plus éclairés comme toi ou moi. Dans le cas contraire, l’AIL sera certainement une chaîne d’info télévisé au lieu d’être un média dissident (par exemple). Je suis pour un retour des Etats nations souverains et en bonne collaboration en Europe, mais d’un point de pragmatique, le fait d’avoir privé le peuple d’analyses sérieuses et désintéressée tout au long de la fin du XXème siècle a gravement altéré sa vision sur le réel.

  4. Tituss

    ce sondage est un FAKE

  5. liberédel'ivresse

    ce sont de faux sondages!!!!
    ne vous faites pas berner
    sputniknews.com/international/20150703/1016829703.html

    1. lolo

      Tout à fait d’accord avec vous Tituss et liberédel’ivresse. Ils nous ont déjà fait le coup en Suède en 2003 avec le référendum pour l’adoption de l’euro. Tous les sondages, jusqu’à la veille du référendum, donnaient l’euro vainqueur. Même le 1er ministre appelait solennellement à voter pour. Et pourtant, le lendemain, plus de 56% de la population a voté contre… 12 ans plus tard, les Suédois doivent toujours se féliciter de leur sage décision…

  6. nico

    Pour la constitution européenne le oui devait l emporter en France dans tous les sondages

    Vous connaissez la suite …

  7. Stierkopf

    OUI au NON !

  8. Vanelst M.

    La propagande insidieuse et les mensonges par « omission » de beaucoup de médias sur l’origine des difficultés de la Grèce et ce y compris concernant les sondages en faveur du oui au référendum est du pain béni pour les spéculateurs qui veulent continuer à s’en mettre plein les poches. Quoi de plus simple que de discréditer l’intelligence ou les capacités de compréhension de ceux qui sont appelés à se prononcer, même si le referendum est imparfait, pour ou contre une politique de destruction imposée par des technocrates (Troïka) à la botte de milieux financiers qui n’ont pour objectif que le profit à court terme et non le noble idéal démocratiques qui lui ne rapporte rien et qu’il exècrent comme l’a montré la réaction de Merkel et consort lors de l’annonce de la consultation du peuple (promesse de campagne électorale) par referendum par Alexis Tsipras.

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