RFI
Les 19 ministres des Finances de la zone euro se retrouvent ce lundi 16 février pour tenter de trouver un accord sur la Grèce. Le gouvernement d’Alexis Tsipras entend mettre en place un programme de réformes économiques décidé par lui-même et non imposé par ses créanciers. Une proposition risquée.
Le gouvernement grec est disposé à mener à bien les réformes dont la Grèce a grand besoin, mais à condition de les décider lui-même. Plus question de se laisser imposer des privatisations ni des mesures de recul social.
Yanis Varoufakis, le ministre grec des Finances, espère convaincre ses partenaires du sérieux de la proposition en se basant sur deux choses. Sur le soutien massif que lui accorde le peuple grec d’abord. Ensuite, sur le fait qu’une absence d’accord entre la Grèce et ses créanciers européens et FMI ferait peser un risque sur l’ensemble de la zone euro.
Les discussions se sont poursuivies durant le week-end, mais les pays qui tiennent à ce que la Grèce remplisse ses engagements d’austérité n’ont pas baissé pavillon. Et le temps presse : le plan d’aide à la Grèce s’achève le 28 février. Faute d’accord d’ici là, le pays risque de ne plus pouvoir faire face à ses obligations financières. La possibilité d’une sortie de la zone euro serait alors une nouvelle fois évoquée.