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Prévision de croissance en baisse à 0,4%, déficit public de 4,4% en 2014 Economie, France

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Aujourd’hui est tombée l’annonce de prévision de croissance et du déficit public pour 2014 et 2015. Sans grande surprise, l’impossibilité de l’État français à respecter l’objectif des 3% fixé par Bruxelles semble confirmé.

Scénario difficile, la prévision de croissance est en baisse à 0,4% et le déficit public atteint les 4,4% en 2014.

Aucun des objectifs réaffirmés en juin lors de la loi de finances rectificative ne sera tenu :
– La prévision de croissance pour 2014 est révisée à 0,4 % et celle de 2015 à 1 %.
– La prévision d’inflation pour la France est ajustée à – 0,5 % en 2014 et + 0,9 % en 2015.
– Le déficit public quant à lui devrait se situer à 4,4 % du PIB.

Si l’augmentation des impôts impacte la croissance, elle était censée réduire les déficits publics. Le 10 septembre, Nicolas Doze a fait sa chronique sur le sujet, peu de temps avant l’annonce de ces chiffres. Il nous annonce que pour la première fois en France, la politique des impôts n’a pas pu régler le problème du déficit public.

Commentaires récents

  1. Beno

    Mais pourquoi on continue de nous emmerder avec les déficits publics? Depuis le temps qu’on » privatise, les dépenses publics n’ont aucune raison d’augmenter, au contraire…
    Ah oui, j’oubliais, le public prend les risques et paie les investissements et le privé ramasse les bénéfices sans rien foutre, c’est comme ça que ça marche la « privatisation ».

    «[…]ces chiffres sentent la manipulation statistique à plein nez et ne veulent plus rien dire. Les statisticiens savent parfaitement qu’ils peuvent afficher à leur gré des prévisions de +0,2% ou -0,2%, en faisant simplement varier quelques hypothèses puisque l’on est dans le domaine de la prévision. Du reste, les taux de croissance définitifs ne sont connus que plusieurs semestres après la fin des exercices comptables.
    Les chiffres qui nous sont annoncés doivent être examinés avec recul. Ils témoignent seulement de la volonté des autorités publiques de ne pas dire que la France est en récession, car une « récession » est techniquement déclarée lorsqu’une économie affiche un taux de croissance négatif pendant 2 trimestres. Voilà à quoi en sont réduits nos autorités : maquiller le thermomètre !»
    Source du 08/10/2012:
    http://www.upr.fr/actualite/france/stagnation-economique-france-europeistes

    Et encore 33 milliards d’euros de garantie accordés à une banque, sans le moindre débat public:
    Source du 12/10/2011:
    http://www.upr.fr/actualite-facebook/et-encore-33-milliards-deuros-de-garantie-accordes-a-une-banque-sans-le-moindre-debat-public

    «pratiquer des coupes sombres dans les dépenses publiques lorsqu’un pays est déjà en période de stagnation économique est une politique qui ne peut mener qu’à la récession. Et c’est en outre contre-productif puisque la récession entraîne une baisse des recettes fiscales souvent supérieure aux économies réalisées par la réduction des dépenses. En d’autres termes, cela revient paradoxalement à creuser le déficit que l’on prétendait combler»
    Source du 15/06/2014:
    http://www.upr.fr/actualite/europe/les-gope-grandes-orientations-politique-economique-feuille-route-economique-matignon

    Nicolas DOZE: blablabla, parles à mon cul ma tête est ailleurs.
    « ON » est en train de fabriquer des pauvres et des démunis pour bientôt enrôler en masse dans l’industrie carnée armée.
    De la chair à canon, à émeute, à clash, à n’importe quoi, voilà ce que l’on est en train de fabriquer.

    Le jour où l’armée se remettra à recruter pour profiter à des intérêts qui ne sont pas les nôtres, les volontaires se presseront en masse devant ses portes pour avoir droit à des repas (fourrés au glutamate monosodique entre-autre), des vêtements propres, une douche tous les jours et p’têt la « satisfaction » de porter une méRdaille pour s’être fait amputer de tous ses membres.

    Remarquez, quand on est déjà amputé de la tête, ça ne peut pas beaucoup déranger.

  2. jojo

    Le phénomène qui s’est manifesté depuis le début de la « crise », c’est que les impôts ont beaucoup augmenté mais qu’ils ont augmenté moins vite que la fraude fiscale qui n’a eu de cesse d’être facilitée par l’implatation des banques nationales ou internationales sur le sol Français et dans les paradis fiscaux en même temps. Alors que la classe moyenne voit ses impôts augmenter constamment, en réalité les recettes de l’état diminuent en même temps et il faut diminuer les dépenses, parce que les dépenses ne font que diminuer depuis l’arrivé de l’Euro, pour ne pas voir augmenter les déficits malgré les augmentations d’impôt.
    De qui se moque-t-on ?
    A Bercy ils ont la liste la majorité des fraudeurs et de bonne estimation de ce que coute la fraude fiscale: 60 à 100 milliards d’euros par ans de recette en moins pour l’état. 3 à 5% du PIB, potentiellement le volume du déficit et ils ne font rien, ils préfèrent matraquer la classe moyenne pourquoi ?
    D’autre part si ils cherchent 19 à 21 milliards d’économie, alors j’ai une suggestion pour eux: c’est précisément la somme qu’on verse à Bruxelles tout les ans pour se faire tirer dans les pattes en permanence par des tyrans non-élu et surpayé avec notre fric.
    L’ultra-libéralisme imposé structurellement par les traités européens, nous impose de toujours continuer dans cette voie d’austérité forcée, de privatisation massive, et de mesures anti-sociales. Plus on persistera, plus la misère s’abattra sur nous et plus notre société ressemblera à une société comme le Mexique, c’est inévitable et c’est voulu. Voir la stratégie du choc de Naomie Klein pour comprendre à qu’elles dérives mène l’école de Chicago.

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