Source : Infowars
Les ventes d’antidépresseurs tels que le Zoloft, le Lexapro, ou le Prozac nous indiqueraient que la dépression serait le talon d’Achille de la nation (États-Unis). Mais une nouvelle étude remet en question la validité de la majeure partie de ces ventes : elle met en lumière le fait que la majorité des individus sous antidépresseurs, plus de 69%, ne répondent pas aux critères de la dépression clinique. Ces personnes sont justes des victimes des aléas de la vie comme la plupart d’entre nous, avec des passages plus ou moins difficiles.
En plus de constater que près des deux tiers des gens sous antidépresseurs ne répondent pas aux critères de la dépression, les chercheurs notent également que 38% de ceux qui prennent des antidépresseurs le font pour d’autres troubles psychiatriques différents de la dépression. Il s’agit notamment de panique ou de troubles obsessionnels compulsifs, de phobie sociale, d’anxiété généralisée, et un certain nombre d’autres troubles mentaux, sans doute fabriqués.
La conclusion de cette étude, publiée dans le Journal of Clinical Psychiatry, annonce:
« Conclusions: beaucoup de personnes qui se sont vues prescrire des antidépresseurs ne répondent pas aux critères de troubles mentaux. Nos données indiquent que les antidépresseurs sont couramment utilisés en l’absence d’indications factuelles claires « .
Les prescriptions d’antidépresseurs sont montées en flèche au cours des dernières années. En 1998, 11,2 millions d’Américains ont utilisé ces médicaments. En 2010, il était de 23,3 millions.
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Il serait intéressant de voir une étude similaire sur la population française.
On tient le record du monde par habitant ! Je ne serais pas même étonné qu’en volume on dépasse les 23 millions de consommateurs parce que chez nous c’est remboursé par la sécu.
Mais ça n’a rien à voir avec l’ambiance qui règne dans notre pays grâce à nos médias, nos hommes politiques, nos associations de pleurniche et de harcèlement moral et nos braves chances pour la France dotées d’un sens civique à ce point sur-développé, c’est lié à des prescriptions abusives et au sur-remboursement.