Source : Le Point
La grogne des éleveurs s’est de nouveau réveillée en ce début d’année, au moment où la situation économique, loin de s’améliorer, est aggravée par des épizooties, poussant le gouvernement à promettre un ajustement du plan d’aide annoncé l’été dernier.
Les manifestations d’agriculteurs entamées mercredi dans les Côtes-d’Armor ont fait boule de neige dans l’Ouest à Quimper, en Mayenne et dans la Sarthe au cours de la semaine, à Saint-Malo et Rennes où les éleveurs d’Ille-et-Vilaine sont venus crier leur détresse devant la préfecture vendredi à l’aube.
Les éleveurs qui s’étaient fortement mobilisés l’été dernier ont repris leurs actions car leur situation ne s’est pas arrangée, au contraire.
Les conditions économiques dans le secteur du porc « se dégradent tous les jours. Les trésoreries sont exsangues aujourd’hui. Lorsque vous avez un différentiel de 40 centimes du kilo entre les coûts de production et les prix de vente, c’est affreux », a expliqué à l’AFP, Thierry Coué, président de la FRSEA Bretagne, la branche régionale de la FNSEA, le principal syndicat d’agriculteurs.
La crise causée par la chute des prix payés aux producteurs de viande bovine, porcine et de lait, en dessous de leur coût de revient, sous l’effet conjugué d’une surproduction laitière, de l’embargo russe sur l’agroalimentaire européen et de la guerre des prix dans la grande distribution ne s’est en effet pas améliorée.
De plus, les mesures destinées à garantir un prix minimum issues de la concertation avec la filière, sous l’égide du ministère de l’Agriculture, ont échoué.
Et en ce début d’année 2016, d’importantes crises sanitaires comme la grippe aviaire qui frappe les élevages de canards dans le sud-ouest et la fièvre catarrhale ovine (FCO) qui touche les bovins, se sont ajoutées à l’effondrement quasi généralisé des prix agricoles.
– la colère des bonnets roses –
Cette situation a poussé le gouvernement à agir et le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, à déclarer jeudi « qu’entre les crises sanitaires qui frappent les palmipèdes, les crises de marché qui touchent les secteurs du lait et du porc, un ajustement du plan (d’aide à l’élevage, NDLR) sera bien sûr nécessaire ».
« Je n’ai pas attendu les revendications des +bonnets roses+ pour prendre la mesure de la crise », a ajouté le ministre. Après le mouvement de colère des « bonnets rouges » bretons en 2013, contre l’écotaxe, les éleveurs de porcs de l’ouest ont repris l’idée et le symbole du bonnet à leur compte.
Aucun détail n’a été donné concernant cet « ajustement » du plan qui pourrait être revalorisé ou concerner de nouvelles filières comme les palmipèdes.
Les 700 millions d’euros de ce plan, annoncé par le gouvernement en juillet et complété en septembre, consistent en 100 millions d’aides directes et 600 millions d’allégements de charges.
C’est facile de donner nos impôts pour un milieu agricole sans respect pour l’élevage ou pour les cultures. Je suis d’accord pour subventionner une agriculture durable mais pas celle-ci. Nous savons qu’il faut manger moins de viande et que le lait n’est pas forcement bon pour la santé, alors au lieu de donner notre argent pour nourrir des exploitants, Le Foll ferait bien de mettre en place le changement que la gauche devait faire !!!
Pour te répondre voici une vidéo qui résume la situation en quelques minutes !
https://www.youtube.com/watch?v=656DmFFC_jE&feature=youtu.be
Mais en Bretagne , vous n’avez pas voté majoritairement pour le PS aux dernières Régionales ? Donc vous êtes satisfaits de la politique du gouvernement ? Pourquoi vous venez pleurer maintenant ? On vous file pas assez d’allocations ? Continuez comme ça en 2017 ….
c’est exactement ca
pourquoi donc joué la colère ?, plus qu’après avoir souillée NOS terres et complices de mal bouffes, êtes sous perf mondialisée;
oublions pas, votre dictat MAFIEUX dudit « Traité de Rome de 1957 dit l’A.P.A.C » anti-Nation, de toute façon, êtes appelé à disparaître, faites de l’ombre au politicards via leur N.O.M